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Pourquoi ?

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L’empreinte écologique correspond à une mesure de la pression qu’exerce l’homme sur la nature.

C’est un outil qui évalue la surface productive nécessaire à une population pour répondre à sa consommation de ressources et à ses besoins d’absorption de déchets. Exprimée en hectares, par année et par personne ou nation, l’empreinte écologique d’une population humaine mesure la surface nécessaire pour produire les ressources et pour absorber les déchets qu’elle produit.

Notre niveau de consommation de produits d’origine animale, de sucre et de produits riches en matières grasses

Il nécessite en effet énormément d’énergie et détruit des écosystèmes précieux, souvent au détriment des conditions de vie des populations les plus vulnérables. Notre alimentation ne reste donc pas sans conséquences pour les populations des pays du Sud, ni pour l’environnement, ni pour le changement climatique.

Or notre assiette peut aussi être porteuse de solutions et nos choix de consommation peuvent contribuer à faire changer les choses.

On peut, par exemple, consommer des produits locaux, de saison, produits de manière durable ou issus du commerce équitable, privilégier le circuit court, réduire notre consommation de viande, etc. Pour en finir avec la faim, il faut encourager et soutenir les petits producteurs, au Nord comme au Sud par nos choix de consommation, en interpellant nos décideurs politique ou en s’informant et en s’engageant auprès d’associations oeuvrant pour une transformation de nos systèmes agro-alimentaires, selon les 13 principes pour guider la transformation de l’agriculture et des systèmes alimentaires. Nos choix peuvent permettre de lutter contre la dégradation croissante de notre environnement et ainsi protéger le moyen de subsistance de nombreux agriculteurs, car mieux choisir, c’est mieux respecter !

La pandémie de la COVID-19

Cette crise sanitaire a mis à nu les discriminations, inégalités et exclusions structurelles qui sous-tendent nos sociétés et a mis en lumière les immenses inégalités inhérentes au système alimentaire industriel, ainsi que la dépendance et les multiples vulnérabilités qu’il génère. D’un côté, la destruction des écosystèmes et la perte de biodiversité, associées au système alimentaire industriel et à son mode de production intensive en intrants, et de l’autre côté un risque de marginalisation accrue et d’aggravation de la pauvreté pour les petits exploitants agricoles et les travailleurs ruraux, ce qui a un impact direct sur les voies traditionnelles de commercialisation des aliments locaux qui sont ainsi rompues.

L’industrialisation et la mondialisation ont ainsi fortement contribué à changer nos habitudes alimentaires.

Les consommateurs sont souvent polarisés entre leur volonté de consommer des produits sains et durables, et leurs contraintes budgétaires qui les attirent vers des produits à bas prix. Pour les personnes qui ne peuvent se permettre une alimentation saine en raison du coût relativement élevé des aliments nutritifs, des options nuisibles pour la santé et l’environnement, telles que les boissons sucrées et les en-cas riches en sucre, en graisses saturées ou en sel sont plus abordables et peuvent être attrayantes parce qu’elles sont pratiques, prêtes à consommer ou largement commercialisées. Ainsi, c’est toujours la « malbouffe » qui fait le plus vendre, car les prix des aliments hautement transformés sont souvent plus bas que ceux des régimes alimentaires sains ; en comparaison, ceux-ci coûtent plus chers et restent donc inaccessibles pour beaucoup de personnes.

L’échec des chaînes de valeur alimentaires mondialisées à fournir une alimentation saine et durable à l’ensemble de la population

Cela se traduit par l’impossibilité de choisir le type de production et la provenance des aliments. On peut voir dans cet impasse la négation du droit de chacun à accéder à une alimentation saine pour l’homme et la planète.

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