Informations pratiques
Date : vendredi 25 novembre
Heure : à 18h – 20h00
Lieu : Chambre des Salariés, 2-4, Rue Pierre Hentges, L- 1726 Luxembourg
Une question : dbr@sosfaim.org
Plus d’infos : semence.be
Entrée gratuite
Inscription : formulaire à compléter en cliquant ici
« Celui qui détient les semences détient la vie ! » Mais qui détient les semences ?
Premier maillon de l’activité agricole, les semences représentent un enjeu crucial pour les producteur·rices. Les semences paysannes permettent de cultiver des variétés adaptées à chaque terroir, à même de satisfaire les besoins et habitudes alimentaires des populations et capables de résister aux évolutions et aléas climatiques. Elles offrent une diversité génétique à même de conserver voire restaurer la biodiversité locale. Libres de droits, elles peuvent être reproduites par les agriculteur·rices et échangées entre eux·elles. La qualité, l’accessibilité et la diversité de ces semences leur confèrent un rôle essentiel aux plans agricole et alimentaire, mais aussi économique et environnemental.
Alors que ces pratiques coutumières restent essentielles pour le respect du droit des paysans à l’alimentation, ainsi que la sécurité alimentaire mondiale et la biodiversité, la promotion de systèmes de semences commerciaux pose de sérieux défis au maintien des systèmes semenciers paysans. Au fil du temps, une énorme complexité s’est tissée autour des semences, piégeant les agriculteurs dans un dédale de décrets, lois, directives et conventions.
Mais comment une série d’orientations scientifiques, politiques, juridiques ont-elles conduit à la perte de biodiversité dans les champs ? Au nom de quoi, au profit de qui ?
Dans sa conférence gesticulée Corentin Hecquet nous emmène dans l’histoire de l’appropriation des semences qui, au fur et à mesure verrouille le système semencier et exclut toutes les variétés qui ne correspondent pas à une norme. Loin de s’arrêter aux constats amers d’une perte de biodiversité. Corentin raconte comment des personnes essaient de faire entendre une voix dissidente.
Cette conférence gesticulée se base tant sur son travail scientifique en sociologie (thèse de doctorat en science de l’environnement) que sur son expérience depuis plus de 10 ans dans le monde des semences. Sur scène, il nous transmet une perspective politique qui questionne la domination de la vie, du vivant.
Les semences c’est CAPITAL, pas capitaliste !
Découvrez ici le flyer de la conférence avec tous les détails :